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Audio 3 h 08 |
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1h57 |
Le pitch du film:
Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d'esclaves voit le jour : les réplicants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l'être humain. Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d'un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés "hors la loi". Quatre d'entre eux parviennent cependant à s'échapper et à s'introduire dans Los Angeles. Un agent d'une unité spéciale, un blade-runner, est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d'exécution, mais de retrait..
Dans ce film de Ridley Scott sortie en 1982 adapté du livre de Philip K.Dick, j'en avais un vague souvenir, mais alors très loin, mais j'ai compris pourquoi. J'ai donc profité pour regarder sa dernière version remastérisée " the final cut " (2007) pour me remémorer la chose, autant le dire de suite, c'est d'un ennui mortel !
Pas étonnant qu'il est obtenu un échec à sa sortie et malgré les multiples versions, cela n'a pas amélioré sa cote.
Le fond est intéressant, la forme beaucoup moins, l'idée des androïdes ultras aboutis, que l'on peut confondre avec des humains, il faut pour les différencier, les tester émotionnellement (par les pupilles notamment), le côté psychologique des réplicants qui pensent vraiment être humains et qui cherchent l'émancipation, la liberté par le biais de son créateur et l'amélioration du programme nexus 6.
Pour le reste, c'est quelquefois too much visuellement, que l'on n'en a mal aux yeux, parfois soporifique. (j'ai même piqué du nez par moment, c'est dire !)
Les acteurs, globalement, sont bons, les décors pas à la hauteur, l'éclairage parfois trop sombre ou trop intense, bref, c'est pas top tout ça. C’est clairement pas le meilleur film de Ridley Scott.
Je n'ai pas lu le livre, mais j'imagine sans peine qu'il est largement au-dessus, encore un titre à mettre sur ma whishlist.
Et vous, qu'en avez-vous pensé ?
Ma note: 3/10
La note famille: 3/10
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284 pages |
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Roman, 528 pages |
C’est dans le bourg paumé de Torpa que Sacha entonnera l’hymne des étudiants, à l’« Institut des technologies spéciales ». Pour y apprendre quoi ? Allez savoir. Dans quel but et en vue de quelle carrière ? Mystère encore. Il faut dire que son inscription ne relève pas exactement d’un choix : on la lui a imposée… Comment s’étonner dès lors de l’apparente absurdité de l’enseignement, de l’arbitraire despotisme des professeurs et de l’inquiétante bizarrerie des étudiants ?
Mon Post-it:
Le rythme lent, linéaire et toujours ce flou à la moitié du livre, ça m'a un peu lassé, assommé, malgré tout, j'ai toujours cette curiosité de connaître la finalité de tout ça, la lecture est vraiment fluide, alors je continue.
Ils grandissent, deviennent adultes, avec toute cette période liée aux relations amoureuses, aux émotions, aux peurs, aux doutes, aux contradictions, aux échecs ... Même si on s'en doute, on comprend que Sacha a un potentiel hors norme, qui la place tantôt au creux de vague, tantôt au-dessus des autres, tout comme eux, on ne comprend toujours pas le but de cette instruction, théorique et pratique.
La dernière partie nous éclaire, enfin presque, Sacha a pris de la puissance, sa métamorphose commence, son élévation est impressionnante, c'est subtil et déroutant en même temps, le problème, c'est que les auteurs utilisent parfois des concepts qui m'ont paru abstraits, métaphoriques, j'avoue ne pas avoir saisi toutes les subtilités, ou en tout cas, j'en fais une interprétation peut être erroné, de ce qui pour moi ressemble à l'expérience de la réalité, l'expérience de la vie !
Il vous faudra le lire pour vous faire votre propre interprétation de cette lecture originale, c'est vrai, il faut s'accrocher, il faut le vouloir, passer les étapes afin d'y découvrir le message qui se cache derrière, je suis content de l'avoir lu, c'est fin, subtil, captivant et en même temps, c'est déroutant, mystérieux, insaisissable !
Ma note: 7,5/10
D'autres avis, Gromovar, l'épaule d'Orion, Sometimes a book, Tigger Lilly, Sur mes brizées, Célindanaé, Lune, OmbresBones, Lorhkan, RefletsSF, Baroona, Vert, Chut ... Maman lit !, Anudar, Yuyine, Le bliblocosme, Just a word, Le syndrome quickson, La bibliothèque derrière le fauteuil, ... n'hésitez pas à vous signaler
Russie
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Novella |
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Novella - 128 pages |
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544 pages - fix-up |
Mon Post-it:
J'avais envie d'histoire et de fiction, je n'ai pas été déçu, dans Roma aeterna nous suivons l'évolution de l'empire romain pendant deux mille ans, ou vont se succéder les césars, les histoires de ce fix-up sont quasiment toutes semblables, elles sont vécues et racontées du point de vue d'un proche de l'empereur en place ou en tout cas de personne dans les hautes institutions, les personnages nous font vivre leurs vies dans leurs époques, ainsi que toutes les mutations de la société, les tribulations et manigances.
Les récits sont extrêmement bien construits et l'auteur réussit facilement à nous immerger, on se prend au jeu de l'intrigue presqu'à chaque fois, et l'auteur est fort à ce jeu là, tellement, que parfois à la fin d'une époque, j'en voulais plus, et finir là comme ça, c'était dur !
On déambule dans les bas-fonds de Rome, on découvre la grandeur et les décors décrits sont incroyables, la tentative de conquête de la Nova Roma (nouveau monde) est originale et va donner du fil à retordre aux Romains, parfois au bord de la rupture, mais Rome garde le cap et rien n'est trop beau pour Urbs Roma, la mère de toutes les cités, la capitale du monde, la métropole impériale.
On peut reprocher à Roma aeterna un manque de montée en puissance, puisque les récits se suivent et se ressemblent finalement, même si chaque époque est différente sur la forme, la technologie n'évolue pratiquement pas, elle est d'ailleurs peu abordée, elle arrive en toute fin du livre, ce qui fait que l'on a une sorte de stagnation, comme un moyen-âge-renaissance tout du long, personnellement cela ne m'a pas gêné même si j'y ai pensé, mais on y est tellement bien ! Pour pinailler un peu, j'avoue aussi qu'une session gladiateur, ne m'aurait pas déplu, mais bon ...
Le deuxième et dernier texte sont à mes yeux les moins bons, surtout le dernier qui dénote avec le reste.
Si vous aimez l'histoire et l'imaginaire, n'hésitez pas, c'est un livre de haute couture qui brosse merveilleusement bien vingt siècles de ce qu'aurait pu être l'Imperium romanum, une uchronie de qualité.
Ma note: 8,5/10
Vous pouvez voir les avis de Xapur, L'aventurier des rêves, ...
29/52
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168 pages |
L’Éclair reprit sa marche, et s’enfonça dans l’abîme. La largeur du tunnel était considérable ; la lampe du bateau, éclairant la masse liquide qui remplissait le gouffre, ne jetait sur ses parois qu’une vague lueur. On y distinguait pourtant quelques actinies et des poulpes, fixés aux aspérités de la pierre. Sur les bas-fonds rampaient des oursins et des crabes ; dans les sombres retraites de la voûte se remuaient confusément des êtres indéfinissables.
Mon Post-it:
Voyage sous les flots (1867-1868), court roman écrit par Aristide Roger qui est en fait le docteur Jules Rengade, vulgarisateur scientifique dans le domaine des sciences naturelles, chroniqueur médical et journaliste, et prédécesseur de Jules Verne avec son " vingt mille lieues sous les mers " (1869-1870), c'est cela qui m'a donné envie de découvrir cet ouvrage.
On part à bord de " L'éclair " un submersible qui fonctionne à l'électricité, invention du savant Trinitus, qui doit partir à l'autre bout du monde afin d'essayer de retrouver sa femme et sa fille qui ont subi un naufrage lors d'un voyage en paquebot.
Embarque avec lui, Marcel un ami et Nicaise, un jeune homme amoureux d'Alice la fille de l'inventeur.
Tout est prévu, des rations nutritives mise au point par le chimiste Liebig, système qui permet de distiller l'eau de mer, l'apport d'hydrogène pour la cuisine, l'évacuation de l'acide carbonique, c'est précis et cohérent.
Puis, notre équipe au départ de Calais met cap sur les Açores, l'auteur va nous en apprendre beaucoup sur la formation de ces îles, la cheminée de Ténériffe, la mer des Sargasses, le Gulf Stream, un véritable cours de géographie physique, les courants océaniques, et une leçon d'histoire naturelle fort sympathique.
Vers le Cap de Bonne-Espérance, les choses vont se corser, tempête, échouage en terre Victoria dans l'Antarctique, avarie, et bien sûr une lueur d'espoir, qui va les amener vers les régions équatoriales et les tribus peuplant les îles du pacifique ou peut être retrouveront-ils les disparus ?
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400 pages |